Tsé-Tsé

Il est des jours sur lesquels flotte une atmosphère cotonneuse, nimbée d’un halo bleuté. Il est des jours dans lesquels mon esprit embrumé se perd… dans les mille choses à faire, dans les engagements pris et les dead-lines qui approchent, dans cet affreux penchant qui est le mien de vouloir tout contrôler, tout gérer, tout découvrir. Il y a des jours où je voudrais que les minutes s’égrènent plus lentement, pour me laisser le temps de profiter de ce besoin de lâcher prise qui me saisit, des jours où les envies me quittent pour laisser place à un monstre de paresse.

Ces jours-là, je rêve aux draps frais dans lesquels je me glisserais, au DVD de « The Party » dans le lecteur, une théière d’infusion de thym/romarin/citron posée près du lit, au silence d’un début d’après-midi. J’imagine la douce sensation de sombrer petit à petit dans le sommeil avec la voix de Peter Sellers en arrière-fond, le soleil qui se glisse derrière les rideaux fermés. Ah, rêver…